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jeudi 25 mars 2010

Tony Leung Chiu Wai - Huayang nian hua


Avec une vidéo très sobre dirigée par le cinéaste Wong Kar Wai. Celui-ci est connu pour ses films inspirés  principalement par la nouvelle vague avec notamment les fantastiques Days of being wild (1991), Chungking Express (1994) et In the mood for love (2000), films dans lesquels Tony Leung Chiu Wai joue. Cette chanson - éponyme au film en mandarin - en explore les mêmes thèmes, à savoir le regret des temps passés et les actes manqués. Comme toujours chez Wong, la façon compulsive qu'ont les personnages à fumer représente le temps qui fuit, la vie qui s'amenuise. En tirant sur leur cigarette, ils semblent provoquer délibérément cette fuite du temps, comme pour précipiter encore plus loin un passé qu'ils aimeraient revivre ou bien oublier.
Le titre original, Huayang nianhua, est en chinois une expression signifiant littéralement "les années des fleurs", et se réfère aux temps révolus, avec une pointe de nostalgie.
Je ne suis pas fan de pop sirupeuse, mais ce morceau (enfin... surtout le film) a eu sur moi, en l'année des fleurs 2007, un effet poignant, en vue des circonstances pendant lesquelles je l'ai découverte.
Ici, les images comme la musique sont sans fioritures, les quelques accords posés au piano restent les mêmes, implacables, comme le tic-tac d'une horloge, les paroles même sont répétées à deux reprises, et seul le violon et les voix s'emportent en choeur, avant de se résigner à la fin (avec ce soupir très significatif de Tony), tout comme dans le thème de Yumeji d'Umebayashi qui retentit maintes fois dans le film. 
 Enfin, on ne peut qu'admirer Tony Leung Chiu Wai (et sa compagne, dommage que ce ne soit pas sa partenaire dans le film, Maggie Cheung), qui en plus d'être un acteur polyglotte et caméléon au jeu très subtil, nous communique très justement le ressenti des paroles, avec de simples regards et cette gestuelle si pondérée, presque retenue.
 Je m'arrête là. Un post compulsif d'insomniaque.

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