Un
jour, alors qu'elle prend le train, elle y rencontre... un chat. Elle
décide de suivre l'animal et se retrouve face à une boutique
d'antiquités enchanteresse, comme sortie d'un conte de fées. Elle fait
la connaissance du propriétaire, un vieil homme, et revient plusieurs
fois, fascinée notamment par une figurine de chat considérée comme un
trésor personnel par le vieil homme.
Par la suite, après plusieurs altercations avec un insolent garçon, elle découvrira qu'il est le petit-fils du vieil homme. Elle se rendra compte que derrière ses airs méprisants, il est un garçon sensible et ils vont se lier d'amitié.
Le jeune homme, Seiji, souhaite plus que tout devenir luthier et pour ce faire, il doit partir en Italie suivre une formation de dix ans.
Face à la détermination du jeune homme, Shizuku va être en proie à sa première grosse crise existentielle : que veut-elle faire de son avenir ? Va t-elle répondre à la pression du système scolaire japonais lui demandant les meilleurs résultats pour entrer dans le meilleur lycée ? Ou va t-elle vivre de sa passion, comme Seiji ?
Parallèlement, elle va connaître ses premières difficultés amoureuses, avec le triangle amoureux formé entre sa meilleure amie Yuko Harada, amoureuse de son ami d'enfance Sugimura, lui-même secrètement entiché de Shizuku... Avec le réalisme et la finesse qu'il lui est propre, les Studios Ghibli traitent l'histoire d'une adolescente qui se cherche sans les clichés habituels.
Comme d'habitude chez les Studios Ghibli, un grand soin est apporté au réalisme, que ce soit dans les mimiques des personnages ou dans les décors. On ne peut s'empêcher de sourire en voyant le souci du détail apporté aux gestes du quotidien, comme border sa fille, préparer un café, faire ses devoirs sur son bureau pieds ballants, etc...
De même, les décors sont tous grandement inspirés de lieux réels situés dans la banlieue de Tôkyô et ses environs. Quand Shizuku se promène dans les petites ruelles des banlieues tokyoïtes, on a presque l'impression d'y être aussi...
Inspiré du manga éponyme, Si tu tends l'oreille n'est pas réalisé par Hayao Miyazaki, père de la plupart des succès du Studio Ghibli ( Nausicaa, Laputa, Mononoké...) ni par Isao Takahata ( Le tombeau des lucioles, Souvenirs goutte à goutte) mais par Yoshifumi Kondô. Et c'est un réel succès.
Proche par sa thématique de Souvenirs goutte à goutte, dans lequel l'héroïne Taeko hésite aussi entre les conventions sociales et ses réelles aspirations, Si tu tends l'oreille est une ode à la spontaneïté, à la musique, à la sensibilité et constitue l'un des parcours initiatiques incontournables de l'animation japonaise pour moi.
Un petit bijou hélas encore trop méconnu (à l'image de Souvenirs goutte à goutte, d'ailleurs) que je conseille vivement.
Durée : 1h50
Genre : Comédie, drame
Année : 1995
Réalisateur : Kondo Yoshifumi
Scénariste : Hayao Miyazaki
Par la suite, après plusieurs altercations avec un insolent garçon, elle découvrira qu'il est le petit-fils du vieil homme. Elle se rendra compte que derrière ses airs méprisants, il est un garçon sensible et ils vont se lier d'amitié.
Le jeune homme, Seiji, souhaite plus que tout devenir luthier et pour ce faire, il doit partir en Italie suivre une formation de dix ans.
Face à la détermination du jeune homme, Shizuku va être en proie à sa première grosse crise existentielle : que veut-elle faire de son avenir ? Va t-elle répondre à la pression du système scolaire japonais lui demandant les meilleurs résultats pour entrer dans le meilleur lycée ? Ou va t-elle vivre de sa passion, comme Seiji ?
L'une
des plus jolies scènes du film, durant laquelle Seiji accompagne
Shizuku sur le titre Country Roads, adapté en japonais par ses soins.
Shizuku
va alors se lancer dans la laborieuse écriture d'un roman ayant pour
héros la figurine de chat de la boutique. Elle va pour cela délaisser
ses études et inquiéter ses parents. Parallèlement, elle va connaître ses premières difficultés amoureuses, avec le triangle amoureux formé entre sa meilleure amie Yuko Harada, amoureuse de son ami d'enfance Sugimura, lui-même secrètement entiché de Shizuku... Avec le réalisme et la finesse qu'il lui est propre, les Studios Ghibli traitent l'histoire d'une adolescente qui se cherche sans les clichés habituels.
Comme d'habitude chez les Studios Ghibli, un grand soin est apporté au réalisme, que ce soit dans les mimiques des personnages ou dans les décors. On ne peut s'empêcher de sourire en voyant le souci du détail apporté aux gestes du quotidien, comme border sa fille, préparer un café, faire ses devoirs sur son bureau pieds ballants, etc...
De même, les décors sont tous grandement inspirés de lieux réels situés dans la banlieue de Tôkyô et ses environs. Quand Shizuku se promène dans les petites ruelles des banlieues tokyoïtes, on a presque l'impression d'y être aussi...
Inspiré du manga éponyme, Si tu tends l'oreille n'est pas réalisé par Hayao Miyazaki, père de la plupart des succès du Studio Ghibli ( Nausicaa, Laputa, Mononoké...) ni par Isao Takahata ( Le tombeau des lucioles, Souvenirs goutte à goutte) mais par Yoshifumi Kondô. Et c'est un réel succès.
Proche par sa thématique de Souvenirs goutte à goutte, dans lequel l'héroïne Taeko hésite aussi entre les conventions sociales et ses réelles aspirations, Si tu tends l'oreille est une ode à la spontaneïté, à la musique, à la sensibilité et constitue l'un des parcours initiatiques incontournables de l'animation japonaise pour moi.
Un petit bijou hélas encore trop méconnu (à l'image de Souvenirs goutte à goutte, d'ailleurs) que je conseille vivement.
Trivia
La figure de chat, aussi nommé Baron Vunbert Von Jiekingen, est l'un des personnages principaux du Royaume des Chats, sorti sept ans plus tard. Le mystérieux chat que Shizuku poursuit, Muta, également.Ma note ♥♥♥♥
- Deux heures qui passent très vite, un scénario inventif, une héroïne complexe et attachante, des personnages secondaires hauts en couleurs, de sublimes décors, un thème musical approprié et entêtant. Vous m'avez comprise, je suis fan !
Fiche technique
Titre original : 耳をすませば Mimi wo sumasebaDurée : 1h50
Genre : Comédie, drame
Année : 1995
Réalisateur : Kondo Yoshifumi
Scénariste : Hayao Miyazaki